Dire au parent en nous « ta gueule »

D’abord, écoutez cette chronique…

J’adooore les chroniques de @EdouardBaer… Merci à mon Loulou chéri qui les déniche sur le web !

Ces envies dont il parle qui font tellement écho en nous !!!!!  Et nous, vous voulez savoir à quoi on dit « ta gueule » ?

On dit « Ta gueule » à…

Les parents, c’est comme les chasseurs : il y a le bon et le mauvais chasseur.

Parent c’est pareil, il y a le parent avec petit « p » et le Parent avec un grand « P ».

Vous me direz… hum… whouais… je vous vois déjà les sourcils levés et l’air mitigé interrogatif…

Je m’explique : le mauvais parent, c’est celui avec un petit « p ». Celui qui transmet des principes. Celui qui donne des réponses. Celui qui explique la facilité. Celui qui impose au risque de faire peur.

Alors nous on a dit « ta gueule » au parent petit « p » qui est en nous

On vise le Parent grand « P » : celui qui transmet du sens, celui qui pose des questions, celui qui permet à son enfant de faire grandir ses vertus. Parent grand « P » qui éveille à la liberté, au dépassement de soi, à la confiance, à l’amour !

Voilà, c’est ça qu’on voudrait être. En fin, on essaye… notre côté parent petit « p » a une facheuse tendance à revenir !

Extrait : « Dire au parent en nous « ta gueule »»

On dit « Ta gueule » à…

Pour nous le danger c’est le « train-train quotidien ». Celui où l’on SAIT ce qu’on fait, où l’on a PLANIFIE ce qu’on va faire demain. Celui où l’on est SATISFAIT et où l’on ne se pose plus de questions. Ça va toi ? Ouais, tout roule !!

On dit « Ta gueule » à cette routine mortifère

On avait besoin de réveiller nos cerveaux, de raviver nos âmes ! Avec qui ? Pour quoi ? Des questions ultra simples mais qu’on oublie trop souvent de se poser. On prend la route de la liberté, mais une liberté choisie, construite. Rien à voir avec la facilité.

Alors on a accepté d’accueillir la réponse qui venait du plus profond de nos cœurs : AVEC nos frères. POUR vivre l’Amour.

Aujourd’hui, nous voici…

Prêt au Service, avec le sourire !

Extrait : « Quand l’extérieur est plus avenant, quand la fenêtre s’ouvre, quand les parents se détendent »

On dit « Ta gueule » à…

A lire avec la voix bien grave d’Edouard Baer…

« Dans le monde l’injustice, l’ignorance, la souffrance, la pauvreté, la violence. On regarde les info ? Guerre, sécheresse, inondations, pollution. Alors on déprime, la vie est terne, plus d’espoir, autours du nous du gris, anthracite, virant au noir… »

Fin de la voix d’Edouard…

Mais…

Si on pose un autre regard, si on cherche un peu il y a tellement de positive attitude, tellement de beau, tellement d’Esperance :

On dit « Ta gueule » à la morosité

On décide de s’éclater, de vivre nos rêves, de choisir l’absolu. C’est fou ? Oui !! Mais on y croit. Comment pourrait-on rester passif face à l’injustice sans en devenir les complices ?

On va aller fleureter avec nos limites matérielles, notre sécurité est chamboulée, « on risque tout » disent certains, pour nous le plus risqué serait de ne pas vivre notre vie à 100%

La vie est trop courte ! C’est maintenant qu’il faut bouger.

Extrait : « On court, on enjambe les haies, on s’mouille le cul, les pieds. C’est pas grave, on rentrera plus tard, quand on sera grands, quand on aura du poil aux pattes, on rentrera à la maison à ce moment-là, mais seulement à ce moment là »

On dit « Ta gueule » à…

Le système nous a immergés dans un « monde de consommation », dont on devient inconsciemment esclave. Le message global serait « hors de ce monde, point de plaisir ». Dans nos sociétés occidentales, on baigne dedans : Internet, Télé, affiche… le système a envahi tout l’espace public et privé !

Pour d’autres civilisations, toute la richesse de leur culture semble dénigrée, effacée par cette envie de ressembler au « monde de la consommation » …

Mais attention… pour être intégré à ce « monde de la consommation » des codes et des règles à respecter : On a besoin de… il faut… tu devrais avoir… Choisis ton style… Va en acheter… Tu seras bien épilé (au masculin, oui aussi). Porter d’la marque.  Avoir des « like » sur FB, Insta et Wats’app. Tu auras pleins d’amis (imaginaires). Trop cooooool !!!!

Si tu réponds aux critères, tu atteindras le grâââââl : le « monde de la consommation » t’accordera… tiens-toi bien… tada… le… PLAISIR !!!  L’ultime promesse du « monde de la consommation ».

On dit « Ta gueule » au plaisir.

              « Ta gueule » aux faux codes

et encore « Ta gueule » au monde de la consommation

Extrait : « des envie d’insolence… de envies de répondre, des envies d’évasion, ouvrir la cage de la prison »

On décide d’arrêter de « devoir faire » et d’entrer dans le « choisir de donner ».

On croit naïvement qu’on est appelés au bonheur. Bonheur profond. Mille fois plus puissant que le plaisir.

On a trouvé une réponse, elle est ultra simple (c’est comme avec qui / pour quoi, on ne cherche jamais très loin nous ;-). Donc on a trouvé notre réponse tout simple pour aller au Bonheur : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Cette proposition nous fait vibrer !!! On croit qu’en y répondant, nos cœurs seront débordants de bonheur.

Je vous laisse me contacter en MP si vous avez oublié l’auteur de cette phrase. Son bouquin est traduit dans toutes les langues.

Extrait : « On s’amuse, comme des enfants, pas d’argent, des échanges »

Bref… pour répondre à cet appel à aimer on a choisi la direction suivante : détachement engagement, dévouement, dépaysement, commencement, (et pour ceux en é) : charité, ténacité, volonté, difficulté, fidélité…

 

On part dans 3 mois.

Encoooore 3 mois…

et on se sent un peu bête d’être encore planté à Paris.

Impatience Impatience…

PS : rapport à la vidéo, je rajouterais volontiers un petit sens interdit sur la porte de la chambre des enfants, mais côté intérieur, après 20h30, pour pas qu’ils sortent et qu’ils dormeeeeeeent…

 

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