Bon pied bon oeil

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Ep 1, 17-18)

En ce temps-là, Jésus appela les Douze […]

« Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » 

On part, et on ne prend rien d’autre que nos sandales ???

Les cavaliers connaissent le proverbe «pas de pied, pas de cheval». Certes il est indispensable de bien se chausser pour prendre la route, mais on notera tout de même que la sandale reste le seul objet de consommation autorisé :-).

Nous pèlerins, en mission l’année prochaine quittons tout mais pouvons dire : « Chaussure tu seras notre seule accessoire mode autorisé!!! » Yeah !! faut pas s’louper !!!

Sandale, de l’an 0 à l’an 2000 : objet culte pour fashion victime ou outil de performance du pèlerin ? Vous avez 3 heures…

Bref, nous sommes en formation à Nantes avec tous les volontaires de la DCC (Promo été 2018, plus de 120 personnes).

103 futurs missionnaires réunis avec des formateurs exceptionnels : on vit des échanges riches, tous les volontaires au botte à botte se préparent au départ.

Jésus dans l’évangile de Marc nous propose de porter des sandales. Comment répond-on à cet appel ? Comment se chausse-t-on en préparation? Souvenons-nous que Seule la chaussure sait si la chaussette a des trous (proverbe créole).

Voici donc rapide analyse plantaire des souliers élus par nos cœurs de missionnaire:

En N°1, loin devant toutes les autres : Les espadrilles

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Portées par plus d’1/3 des participants !!!

Elles ne sont pas genrées (c’est à dire portées aussi bien par Madame que Monsieur), d’une couleur sobre, se porte jusqu’à la corde. L’espadrille permet un contact naturel avec le sol, une bonne respiration du pied et avec son prix avantageux, elle constitue un objet de « non-consommation » par excellence. Portée aussi bien en tatane pour sortiez les poubelles qu’avec style par les jeunes en polo coloré et bermudas, elle offre une pluralité représentative des volontaires DCC.

Attention : ne jamais les porter le soir car on n’est pas des pantouflards à la DCC!

 

Celle qui gagne le concours de longévité : La sandale

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2000 ans après on y est toujours!!!! Portée quasi exclusivement par les femmes, elles sont en cuire naturel (plus rarement de couleur excentrique).

Note: Les bandes larges sont les plus représentées à la messe, les modèles plus ouverts préfèrent papoter à l’ombre.

 

L’indémodable… La petite basket légère

Peut être mixte mais appréciée principalement par ces dames. On choisira de préférence les modèles à lacet qu’à bande élastique. Se porte usée, avec des couleurs passées.

 

On en voit : La tongue

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De préférence à lanières larges, ce qui fait moins claquette (y’a pas de traîne savate à la DCC).

On en attend aux couleurs de la DCC!!! Elles seront parfaites assorties d’un canotier lui aussi logoté DCC. Peut-être pour les prochaines formations ? (Proposition de Damien).

 

Le nec plus ultra : Pieds-nus

Pour les purs et durs.  Les vrais! Ceux qui ne plaisantent pas le don d’eux même!

Enlever ses chaussures les 3/4 du temps, prendre ses repas : pieds-nus, faire une présentation devant 100 personnes : pied-nus, aller communier : pieds-nus.

Ces pieds en contacts directs avec le sol s’enracinent fermement dans notre mère la Terre, symbolisent la liberté, rappellent la pauvreté vécue en mission, ou simplement répondent à un besoin d’hygiène (pour éviter des odeurs trop fortes en ce mois de juillet très chaud)… nul ne saura…

Attention : les « pieds-nus » ont plus d’un clou dans leur soulier, ne pas les confondre avec des va-nu-pieds… nos « pieds-nus » à nous sont riche de nombreuses expériences à partager!

 

Les autres :

Chaussures bateau, basket portée sur petites chaussettes… compléteront cette panoplie.

Un phénomène tout à fait exceptionnel : une paire de talons a été repérée dans la queue de la cantine (c’était des espadrilles compensées tout de même, restons pèlerin !!).

 

Les grandes absentes:

Évidemment les chaussures « habillées » sont exclues d’office : pas adaptées aux circonstances! On s’y attendait

Les sabots : on n’en a pas vu l’ombre de deux, ni même d’un seul et c’est tant mieux, personne ici n’a les 2 pieds dans le même sabot.

Les bottes : PAS BESOIN! D’ailleurs ça évite de se les lécher : tous ici nous plaçons la relation sincérité au cœur de nos vies.

Mais…

On  remarquera avec joie que le bon goût est au RDV : après 5 jours aucune crocs n’a osé pointer le bout de son nez!!! Aucune claquette-chaussette non plus!!!

Quoi qu’il arrive:

Bravo la DCC!

1-Vous n’êtes pas à côté de vos pompes : chaque volontaire a trouvé chaussure à son pied avec une mission qui lui colle à la peau !

2- Pertinence des formations/modules/temps de partage: ils seront autant de petits cailloux dans nos chaussures qui nous aideront à marcher droit.

Et tout cela est possible grâce à … VOUS !!!

Pour permettre aux volontaires de partir « bon pied bon œil » bien formés aux problématiques interculturelles, soutenez la DCC, ici : Page de don DCC

Merci à vous

Amélie et Louis

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