Janvier 2019 – Point mission

On s’est prêté au jeu du bilan de mission pour Claire Amitié, afin que quelques extraits permettent d’alimenter le journal de l’association : LA LETTRE AUX AMIS.

Déjà envoyée au format papier, elle n’est pas encore sur le site.

C’était déjà il y a 3 mois… mais on vous le partage quand même, bonne lecture !

PS : Si vous voulez faire un don à l’association, sachez que de nombreux projets de développement sont en attente de financement. On recherche 27 000 Euros pour les travaux d’entretien du bâtiment actuel. 5000 ont été financés via une Cagnotte KissKiss BankBank. 22 000 Euros sont encore en attente. A votre bon cœur (pensez aussi aux défiscalisations) !

Comment vous sentez-vous à Kaolack ?

Arrivés il y a maintenant 4 mois et demi, nous commençons à prendre nos marques. Les enfants à l’école et nous au foyer. Nous avons été accueillis avec énormément de gentillesse par la communauté Claire Amitié : Brigitte, Pauline et Rose. Et aussi Lire la suite

Seule dans la savane

Cet après-midi, comme tous les mercredis, nous sommes allés chercher de l’eau chez les frères carmes de Ndiaffate.

carmes

Les frères sont installés à une petite vingtaine de km de Kaolack, en pleine nature. Leur monastère rose couleur terre se fond dans la nature : cette savane arbustive encore si verte en cette fin d’hivernage.

Louis commence à remplir nos bidons, les moines sont en train de préparer une adoration et sortent le Saint Sacrement. Je n’ose pas rentrer dans la chapelle mais décide de m’associer à leur prière en m’asseyant dehors, sur le parvis de la chapelle, derrière la grande porte.

Au loin les enfants jouent dans les allées du jardin, qui un papillon, qui un vers à dix mille pattes, qui un lézard à observer. Cela leur fait tellement de bien de jouer « sans contraintes », et à moi aussi de les voir courir, sauter et explorer.

Petit à petit la force du Saint Sacrement fait effet derrière la grande porte et la paix entre en mon cœur. Le silence intérieur s’installe pendant qu’autour la nature s’offre. Elle commence à sécher car il n’y a plus de pluie depuis plusieurs semaines, mais les restes d’humidité dans la terre offrent encore aux plantes une couleur verte. Le soleil tape de toute sa puissance, il doit faire un bon 40. Pourtant à l’ombre du monastère et sous un petit vent qu’on est bien!

Nous passons. Nous nous agitons. La nature est.

Immobile et assommée de chaleur au premier regard, la nature se révèle grouillante de vie à qui se donne la peine de l’admirer. En fond sonore, un bruit incessant, envoutant : criquets, roucoulements, battements d’ailes de multiples insectes et un muezzine au loin. Pendant que les frères adorent, l’œuvre  de Dieu est resplendissante.

Les enfants se sont un peu éloignés, la nature m’oublie.

Entendez-vous ces croassements puissants (ou aboiements ?? ou rires de sorcières ???)  ?  2 calaos passent en rase motte à quelques mètres, à fond de train. Ils se poursuivent, jeunes qui jouent ou mâles en compétition ? Ils se posent dans un manguier tout proche et re-décollent en criant de plus belle!

Calao à bec rouge

Ici : une idée du bruit des calao : https://www.youtube.com/watch?v=QnBI7NsPbhg

Pendant ce temps un brave scarabée se donne l’objectif de traverser la piste… rude épreuve au regard de la taille des cailloux par rapport à sa carapace (qui est déjà honnête: il donne dans les 4 bons cm). Puis un calme provisoire revient.

Soudain un avion de chasse me passe au ras de la tête, il ne s’agit finalement que d’une « grosse-mouche »  (entre guillemet car je ne l’ai pas vue, mais vu son bruit elle devait être copieuse…).

C’est ensuite au tour des merles métalliques de s’en donner à cœur joie! Un peu plus gros que nos merles, ils ont en plus une immense queue. Ils sont noirs, mais ont de magnifiques reflets bleu métallique qui luisent au soleil, un régal !

merle métallique

Voici un lien pour écouter leur cris/piaillement :

https://www.youtube.com/watch?v=sUPBrbNvqE8

J’en vois 5 débarquer du toit, vole en formation svp, et foncer sur la piste… ils visaient en réalité un gros varan que je vois filer à toute allure traverser la piste et disparaitre dans les herbes. La troupe de merles métalliques semble avoir raté sa cible, elle se pose dans un arbre, tous sur la même branche. Démarre alors un curieux manège : tels des groupies à un challenge de break-dance, les voilà qui se mettent à piailler en cœur et à faire chacun leur tour leur démo de piqués : un par un, ils plongent de la branche en direction des herbes (là où le varan s’est enfui), semblent toucher le sol du bec et remontent à la verticale rejoindre leur camarades sur la branche. Une vraie bande d’ados en train de jouer, sur fond de cris hystériques : on n’entend plus qu’eux dans la savane !

Derrière la porte je sais qu’Il est exposé, mais nul besoin de Le voir : Sa présence est partout quelle merveille. Tout exulte et chante dans ce jardin.

Puis, j’entend au loin la voix de Louis qui bat le rappel : les bidons sont pleins, on rentre. Fin de l’exploration pour les enfants, fin de ce doux moment pour moi.

A ce moment, je n’avais pas mon portable pour filmer, enregistrer, immortaliser la magie de ce moment… impossible de la réduire à un carré de quelques pixels.

Quand on se déconnecte d’un petit appareil, c’est à toute la création qu’on se re-connecte. Avec la manie de tout filmer on oublie qu’on peut rentrer dans le décor et faire partie d’un si beau spectacle.

Ne me reste finalement que ces quelques lignes pour vous partager cet instant ; mais en mon cœur tout reste gravé, une émotion vécue, une communion avec la création, une prière éternelle.

Amélie

PS : Un merci plus grand que tout aux frères carmes qui nous ouvrent leur porte sans restriction : toutes les semaines, nous allons remplir nos 10 bidons d’eau potable chez eux (soit environ 100 L qui nous permettent de tenir une semaine à 5).

33 jours, ils sont rentrés !

Voilà maintenant plus d’un mois que nous sommes à Kaolack.

Une période d’intégration qui nous a permis de commencer à nous familiariser avec les habitudes kaolakoises (et de commencer à nous acclimater à la chaleur aussi !!).

Mais notre intégration commence de façon un peu plus précise avec le moment tant attendu de la rentrée des classes. Les enfants l’attendaient depuis nos premiers jours, ils commençaient à s’ennuyer de ne pas avoir de copains. C’est chose faite. Et pour ce premier jour tellement important, nous accueillons Olivier (pour ceux qui ne le connaissent pas, mon cousin et filleul, le parrain de Baptiste, une personne for-mi-da-ble).

Finalement, assez peu de différences par rapport à nos écoles françaises : des enfants, des parents et des maitres et maitresses prêts à démarrer l’année. Ah si quand même… il est 7h45, il fait 28°C.

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A l’extérieur les bus de ramassage scolaires sont déjà arrivés et garés devant la grande porte. Un beau message nous accueille sur le tableau noir de la cour : « Bienvenue à l’immaculée ».

La cour plantée d’arbres et de lianes colorées est déjà remplie d’enfants et de parents. Elle est entourée sur 3 côtés par un large balcon qui dessert les classes du RDC . Le 4ème côté est composé d’un préau et de la chapelle. Au premier étage, le balcon fait le tour complet et dessert des classes sur les 4 côtés. Ce matin, pas d’excitation, les enfants sont sages, à côté des parents, assis sur les bancs qui bordent la cour et qui entourent les arbres. Tout le monde s’est mis sur son 31 : des fillettes sont en grande robe de soirée a frou-frou, avec sandales à talon, les garçons portent des ensembles chemise/pantalon à pince en pagne. Tout ce petit monde est parfaitement coiffé : les filles avec de belles tresses et les garçons rasés de près.

Note sur le pagne : Le pagne est un grand tissu coloré que les institutions et familles font imprimer à l’occasion d’une fête. Le tissus est décoré en général  avec 1, 2 ou 3 macarons qui décrivent l’évènement, il sera vendu ou donné aux participants pour que chacun se fasse tailler un vêtement (robe longue, chemise et/ou pantalon…). Ainsi, lors de l’évènement, une grande majorité des participants est habillée avec le même tissu. C’est très surprenant de voir toute une assemblée avec le même pagne : on sent que c’est une manière de marquer l’importance d’un évènement et d’exprimer qu’on vit ce moment « ensemble » en communauté. Je trouve cela très touchant.

A 8h15 la directrice de l’école (une sœur) sonne la petite cloche et tout le monde se rapproche des enseignants. Les maitresses sont toutes habillées avec le pagne de la rentrée : un tissus rose vif, percé de petits trous d’1cm de diamètre environ, laissant apercevoir le tissus du dessous  bleu-marine. Une autre sœur fait une belle prière de 20 minutes. Les quelques parents chrétiens chantent les refrains. L’école est  catholique, de très bon niveau, prisée par tous beaucoup de kaolakois, chrétiens et musulmans (ces derniers représentent une grande majorité des élèves, car au Sénégal, il y a 96% de musulmans).  Puis c’est la levée du drapeau, moment solennel : des policiers sont présents et font monter le drapeau, qui s’élève lentement au rythme de l’hymne nationale entonnée par toute la cantonade, et suivi par des applaudissements.

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Il est maintenant 8h45, le discours de la directrice commence : Joie pour elle et toute l’équipe de démarrer l’année, ce sera sur le thème du feu (au passage, il doit maintenant faire 30°C), feu de l’esprit, feu qui change nos cœurs (impec, on est là pour ça !!!). Rappel sur l’importance d’habiller les enfants avec des vêtements propres ( ?), de lire les circulaires ( ?) et d’éviter de poser des questions sur des informations présentes dans les circulaires (re ?). Information sur les horaires d’ouverture pour acheter livres, fournitures  et uniformes…

Enfin, le moment tant attendu de l’appel arrive… La directrice commence par les « grands », les CM2. 3 classes par niveau et environ  50-60 élèves par classes. Il y a beaucoup de maitres (à peu près 1/3 des enseignants). Filles et garçons viennent se ranger devant l’enseignant en 2 colonnes, puis tout le monde suit son maitre jusque dans sa classe. Quand c’est au tour des CE2, nos cœurs commencent à battre un peu plus vite : maitre ou maitresse ? sera-t-il gentil et bon prof ? Stan se fera-t-il des copains, apprendra-t-il suffisamment ? Le programme ne sera-t-il pas trop difficile ??? Pfffffff…. Je m’inquièèèèèète. Il y a beaucoup de noms de famille en M (au pif, je dirai quasiment 1/5ème des enfants). Puis retentit dans le micro : « Stanislas Michel Henry Merle ». Voilà mon gaillard qui marche d’un pas décidé vers la file déjà bien formée. Ce sera donc une maitresse.

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Garçons et filles : chacun sa file

Vient le tour des CE1, vite, un gros câlin à Baptistou (les mêmes questions et inquiétudes…). Alice, elle commence à franchement s’impatienter, il est maintenant 9h bien sonnées, on a du atteindre les 33°C, elle a chaud, elle gémit, mais surtout elle est furax de ne pas rentrer à l’école : pour elle la rentrée ne sera que lundi prochain. On se fait bien remarquer avec Alice qui râle et qui se plaint : « Ze veu aller dans mon écoooole, siiiii, mamaaaaan, maintenant ». Soudain « Baptiste, Ignace, Olivier Merle » retentit dans le micro. Tada !!! Voilà notre loulou qui courre, la maitresse le positionne dans la file des garçons et il met les mains dans ses poches. Ce sera donc une maitresse aussi !

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Ca y est, les 2 grands sont partis, on se sent un peu seuls sans eux : cela faisait quasiment 3 mois qu’on ne s’était pas séparés de plus de 5 mètres ! On ne sait pas trop quoi faire, il reste encore beaucoup d’enfants dans l’école. On va s’assoir quelques minutes et une gentille maman vient nous parler. Elle vit à Kaolack depuis 10 ans. Son aîné est dans la même classe que Baptiste, et son petit 2nd rentrera en petite section avec Alice lundi. Elle nous informe que maintenant nous pouvons aller retrouver les garçons dans leurs classes, nous présenter à la maitresse et prendre son numéro de téléphone. On s’empresse donc d’aller rencontrer Pauline (Stan) et Eugénie (Baptiste). L’occasion aussi de voir leur classes.

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Puis nous quittons l’école pour aller au foyer qui se trouve à 400m environ. Le rythme de l’école des garçons sera : 8h-13h tous les jours, avec une récréation de 10h à 10h30, au cours de laquelle les enfants mangent leur gouter et boivent. Il leur reste assez peu de temps pour jouer. Dans la cour, il y a de grandes fontaines d’eau courante, on les a briefés à max en leur expliquant bien qu’ils ne devaient pas boire cette eau, mais seulement celle de leur gourde… J’espère qu’on n’aura pas de problème ! Mardi et Jeudi, les garçons auront aussi école l’après-midi de 16 à 18h. Cela fait une semaine de 29h de cours. Comme en France, les enfants auront du cathéchisme, 1h de sport, de l’anglais et les matières de base (français, maths, découverte du monde). Le programme à l’air de vraiment ressembler à celui de la France. Quelle aubaine !

A 12h50, on décolle pour aller récupérer les kids, de nombreux parents sont déjà sous le cagnard (38°C maintenant) et un troupeau d’enfant est agglutiné devant la porte, la directrice ne laisse sortir qu’au compte-goutte ceux dont les parents sont là. Stan arrive, il semble assomé par la chaleur (49 élèves dans sa classe, il y a 10 absents qui arriveront plus tard, et pas même un ventilateur). Il a assez mal à la tête mais semble tout de même très content de sa matinée, la maitresse lui a fait expliquer pourquoi il était au Sénégal (réponse :  « pour une mission humanitaire »), personne ne lui a tripoté les cheveux,  il a oublié ses gâteaux dans la classe au moment de la récré, mais les autres enfants ont partagé le-leur : il a eu des gaufrettes au citron. Son bilan de la première journée : 9/10.

Arrive ensuite Baptiste, la grosse banane, ses copains lui ont demandé d’expliquer pourquoi il était ici (réponse :  « papa et maman aident les pauvres et papa construit un bâtiment »), il a été appelé au tableau pour écrire quatre-vingt et a réussi sans faute,  il s’est fait pleins de copains. Bilan : super content !

Que je suis heureuse et soulagée que cette première ½ journée se soit bien passée. Les enfants kaolakois semblent aussi gentils que les adultes. Encore une fois, nous sommes très touchés par la gentillesse de tout le monde.

 Je croise les doigts pour que cela continue sur cette lancée !!!!

Notre rentrée aura eu un mois de retard par rapport à la rentrée française, mais cela en valait la chandelle !

Bises à tous.

Amélie & Louis

PS : le mois de retard sera rattrapé par l’absence de vacances à la Toussaint et en février pour tous les petits sénégalais.

J-6

Aujourd’hui, nous sommes Dimanche, alors laissons-nous réconforter par Le Livre. Encore une fois, la référence n’est pas récente : le psaume 121 est écrit par David aux alentours du 10ème siècle avant Jésus-Christ (datation très approximative).

J’aime le lire len-te-ment et revenir à la première ligne en cours de lecture :

  • Je lève… Quel est mon rôle dans « mon secours »
  • Les montagnes… leur air pur, leur vue panoramique, l’horizon qui s’élargit. Comment étaient le mont Sinaï, le mont des Oliviers, et encore il y a 15 jours avec Elie le Mont Horeb ? La Bible rapporte de nombreux événements qui se produisent sur une montagne. Quelle échelle pour les gravir ?

Psaume 121(120) – Le gardien d’Israël

Cantique pour les montées.

Je lève les yeux vers les montagnes :
mon secours, d’où viendra-t-il ?
Mon secours viendra de Yahvé,
qui a fait le ciel et la terre.

Qu’il ne laisse chanceler ton pied !
  qu’il ne dorme ton gardien !

Vois, il ne dort ni ne sommeille,
   le gardien d’Israël.

Yahvé est ton gardien, ton ombrage,
   Yahvé à ta droite.
De jour le soleil ne te frappe,
   ni la lune en la nuit.

Yahvé te garde de tout mal,
   il garde ton âme.
Yahvé te garde au départ, au retour,
   maintenant et à jamais.

PS : Pensez à vos solaires avant de lever les yeux.

J-8

Aujourd’hui, retour à l’essentiel. A ce qui devrait être le fondement de toutes nos vies. En réalité à ce qui DOIT être le fondement de nos vies : placer l’Homme et par lui Dieu au centre de tout.

Message clair, écrit simplement, avec des mots compréhensibles…
Facile à lire ;
Possible de penser que cela est juste ;
Pour la mise en pratique… nous avons encore tellement tellement tellement de chemin.

Alors EN ROUTE !

Des hommes à aimer de NAZIM HIKMET

Ne vis pas sur cette terre
A la façon d’un locataire
Ou bien comme villégiature
Dans la nature.

Vis dans ce monde
Comme si c’était la maison de ton père.

Crois aux grains,
A la terre, à la mer,
Mais avant tout, crois à l’homme.

Aime le nuage, la machine et le livre,
Mais avant tout, aime l’homme.

Que tous les biens terrestres
Te prodiguent la joie.
Que les quatre saisons
Te prodiguent la joie.

Mais avant tout, que l’homme
Te prodigue la joie !

 

Joie fraternelle sur vous tous

J-10

Nous partons dans exactement… 10 jours

Wahoo…

Le stress monte, et malgré les vacances, les questions se multiplient, les inquiétudes se bousculent, les nuits sont perturbées.

Alors on cherche l’apaisement, et on le trouve !

C’est pourquoi, pour ces derniers jours en France, je vous propose de partager les quelques textes, poèmes et prières qui nous apportent réponses et réconfort.

Et pour commencer, un poème trouvé il y  a quelques jours, dans de vieux documents dans notre maison de campagne, un manuscrit « original » écrit par la main adolescente de… mon grand-père (né en 1915, imaginons qu’il l’ait écrit à 15 ans, le papier date de 1930). Plus tard, il avait corrigé au crayon quelques termes pour améliorer sa traduction.

Quelle émotion en tombant dessus !
« Merci Grand-père pour ce cadeau inestimable avant notre départ ».
Et chapeau-bas pour la qualité de la traduction !

Si tu sais rester calme devant les incapables
    Alors que tout s’écroule, qu’on te rend responsable
    Quand l’on doute de toi, si tu restes confiant
    Et que malgré ce doute, tu sais être indulgent
    Si tu sais patienter, sans jamais te lasser
    Et que la calomnie ne te fait pas changer
    Si tu sais mépriser et ignorer la haine
    Sans paraître trop sûr, être sage sans peine Lire la suite

Corbeille de fruits

Ça y est, les 10 jours de formation avec la DCC sont terminés.
10 jours pour nous former sur différentes thématiques utiles à la réussite de notre volontariat :

  • Apprendre à être efficaces histoire de ne pas travailler pour des prunes, mais avec quels outils ???
  • Identifier nos besoins les plus profonds pour éviter l’épuisement et toujours garder un teint de pêche et avoir la banane. Lire la suite